Saison 10 #82

Voilà septembre et les nouvelles de la saison nouvelle.

D’abord, vous reparler un peu d’Exprosion Improsion qui, j’espère, arrivera à slalomer jusqu’à vous au milieu du torrent de pages de la rentrée littéraire, si toutefois vous n’avez pas déjà profité de l’été pour bronzer sous l’effet de sa couverture. Quoiqu’il en soit, vous pouvez toujours vérifier que votre libraire ne l’a pas et lui annoncer que c’est l’occasion de le commander. Vous pouvez aussi l’attraper ici.

Si vous souhaitez vous lancer conjointement dans l’aventure sonore, l’épisode II Squances est aujourd’hui en ligne, comme une ontologie du langage à la sauce Shadok où vous pourrez apprendre ce qu’est une squance.

Toujours à propos du livre, si vous n’étiez pas à la Maison de la Poésie de Paris le 20 juin dernier, vous pouvez remonter dans le temps en un clic et découvrir la captation de l’intense lecture-concert portée par un Carlo Brandt habité et une Claire ingrid Cottanceau transfigurée.

Et puis, comme un serpent de mer, mon ciné-concert sur L’Aurore de Murnau ressurgit parfois. Après avoir sommeillé pendant presque deux ans, ressortiront des tiroirs homme, femmes, barque, lac, train, bal, coiffeur, photographe, pâtisserie, bal, cloches, larmes et notes le 22 au cinéma Arcé à Albi pour la quatrième édition de The opposite of fatalism du Centre d’Art Le Lait.

Le lendemain, le 23, ce sera notre quatrième expérience improvisée avec Étienne Klein que je retrouverai pour une nouvelle conférence-concert sur la physique quantique, les mystères du cosmos, du temps et de l’espace, une traversée truffée de paradoxes, de court-circuits et d’anagrammes. Ce sera à 20h au beau Festival Route Panoramique à Arromanches.

Ce mois-ci, on turbinera aussi dans l’ombre avec l’enregistrement d’un nouvel album de John Greaves en trio électrifié avec Régïs Boulard à la batterie, la composition de la musique pour la prochaine pièce de Stanislas Nordey ainsi que pour les dix épisodes d’une série polar France Culture.

Que de réjouissances en vue.

Je vous souhaite une belle rentrée, exprosive.

Olivier Mellano