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≡ Janvier 2018 ≡

Et bim ! Le 01/01, marqueur obligé des bilans, borne glissante transformant une fin sur les rotules en bravade ragaillardie, cotillonnade qui nous fait reset en nous asticotant sur ce que l’on a pas eu le temps de faire, vient de tomber.

Alors, par ici, 2018 ce sera la suite… La suite des aventures déjà lancées et le début de nouveaux projets tout pimpants, éphémères ou au long cours, mais aussi une Superfolia, de nouvelles musiques pour le théâtre et le cinéma, de l’écriture (si Chronos est clément), MellaNoiseScape, Fauré et, j’espère, nombre de choses que je ne sais pas encore.

Le secret, Après un rêve, Au bord de l’eau… L’année commence donc comme elle finira, nimbée de la beauté des Mélodies de Gabriel Fauré. Avec votre serviteur au gouvernail, Anne Gouverneur au violon, Maëva Le Berre au violoncelle et Simon Dalmais au piano, nous entamons les sessions d’enregistrement auxquelles nous avons convié Rosemary Standley, Philippe Katerine, Elise Caron, Hugh Coltman, Himiko Paganotti, JP Nataf, Kyrie Kristmanson, John Greaves et Sandra N Kaké à dépoussiérer les interprétations vocales des merveilles du maître des charmes. Une seconde escouade de voix tout aussi divines viendra achever le tableau en juin et l’album devrait être à point pour les offrandes du Noël prochain.

Pendant ce temps-là, les installations de Mirages et miracles de Adrien M et Claire B miraculeront au Lux à Valence du 5 janvier au 25 février.

« How we tried » et « Tan » continueront de bercer les Perceptions & illusions de la Commanderie des Templiers à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Et Fulmine fulminera à Craon le 12, à Auray le 17 et à Allonnes le 26.

Les 26 et 27 je retrouverai Claire ingrid Cottanceau et un nouveau chœur d’aînés – Valaisans cette fois – pour faire résonner les mots de Peter Handke et notre Nova-Oratorio au cœur des montagnes suisses de Sierre.
« Ne décide qu’enthousiasmé. Échoue avec tranquillité. Ne néglige la voix d’aucun arbre, d’aucune eau. Entre où tu as envie et accorde-toi le soleil. » Chaque phrase du monologue de Nova pourrait être une belle résolution, pour viser une Vita Nova aux antipodes du vide et de la tiédeur qui voudraient nous engluer un peu plus chaque jour.

En ce qui me concerne, cette année comme les autres, je continuerai de m’appliquer, de façon douce et guerrière, à faire humblement trembler l’air. Avec la présomption de tenter d’éclairer, ici ou là, des petits bouts du monde, ne serait-ce que pour quelques secondes. Avec la conscience aiguë que rien n’est plus fugace et que rien n’est plus important.

Belle année à tous.

Olivier Mellano